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priétés qu’il possède dans leur département, les gogos d’électeurs l’envoient siéger à Versailles, en 1871.

Il s’illustre en votant la validation de l’élection des princes, la suppression des gardes nationales, les fameux traités douaniers, et contre le retour à Paris de l’Assemblée de malheur.

Je crois qu’un pareil président ne déparait pas la commission.


M. PIOU, vice-président. Un nom gai, c’est à la fois un cri d’oiseau et la moitié d’un petit bonhomme d’un sou, comme on dit encore en parlant d’un lignard. Quoique faisant des piou ! piou ! désespérés aux échos biographiques, ils sont restés muets à son égard. Ni Vapereau, ni Larousse n’ont cru nécessaire de léguer son dossier politique à la postérité.


M. le comte Joseph WETZ de RAINNEVILLE, premier secrétaire, ancien zouave pontifical, décoré par sa sainteté le pape après la bataille de Castelfidardo. Il est commandant des mobiles de la Somme pendant le siège. Élu député en 1871, il passe ensuite au Sénat et en devient un des secrétaires, ce qui indique chez lui un goût prononcé pour ce genre d’exercice. Il vote, en 1877, la dissolution de la Chambre proposée par M. de Broglie. De tels états de services devaient attirer sur lui l’attention des dispensateurs de rubans et de bureaux de tabac : on le fait chevalier de la Légion d’honneur.