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ni cervelle : alors on serait bon à mettre dans le trou avec les autres.

Aussi, au nom de ceux qu’on a tués ; au nom des veuves et des orphelins ; au nom des nôtres qui ont souffert dans les bagnes et dans les prisons, comme au nom des principes pour lesquels nous avons combattu, je dis qu’oublier, ce serait déserter la cause de la Révolution !

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Je ne mets pas, comme dit le proverbe, la charrue avant les bœufs, en examinant la question de l’amnistie dans le premier chapitre de la Revanche des Communeux.

Mon but, je le répète, n’est pas d’écrire une histoire de la Commune. Je veux simplement dire ce que j’ai vu, ce que je sais des événements auxquels j’ai été mêlé ; et je tiens surtout à répondre aux calomnies que les réactionnaires de toute nuance nous ont prodiguées.

De là mon titre, et comme je l’ai dit aussi, la Revanche par la plume en attendant l’autre.

Je prendrai donc les faits sans me préoccuper des dates, au fur et à mesure que nos calomniateurs, y compris les enquêteurs, me fourniront l’occasion de rétablir la vérité et de leur répondre comme je l’entends.

Mais si l’on croyait que je n’obéis qu’à des sentiments de haine et de vengeance en écrivant ces lignes, on se tromperait. Non, certes, je ne voudrais pas qu’on me supposât capable de la moindre