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avant tout, ne consulte que son cœur, se prononce pour. Les citoyens Ostyn, Rastoul, Langevin et Jourde prennent successivement la parole et l’on passe ensuite purement et simplement à l’ordre du jour.

On décide seulement d’accorder quelques secours aux citoyennes dont les maris auraient disparu, mais on tient à ne pas se lier par un décret.

C’était à en éclater de colère, car alors qu’on refusait de se lier par un décret, en faveur de citoyennes aussi intéressantes, on n’allait pas hésiter à consacrer encore de longues séances à la discussion d’un décret favorable aux intérêts de tant de commerçants hostiles à la Commune, et qui se hâtèrent, aussitôt la rentrée des Versaillais dans Paris, d’arborer le drapeau tricolore et de dénoncer les communeux à la fureur des vainqueurs ivres.

Le citoyen Parisel dépose une proposition qui consiste à suspendre toutes poursuites pour échéances pendant la durée de la guerre et trois mois après.

C’est la réédition de notre admirable article unique du 12 avril. Je l’appuie de toutes mes forces. Vermorel se joint à nous, et de plus insiste pour l’ajournement de la loi après la fin de la guerre.

Le citoyen Langevin s’oppose à la discussion de ce projet, la Commune ayant prononcé la clôture de la discussion générale.

Nous applaudissons à ces bonnes paroles.

Néanmoins, le citoyen Jourde revient à la charge,