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Le citoyen Parisel fait la critique des projets Jourde et Beslay, et se déclare favorable au projet Tridon.

Les citoyens Billioray, Grousset et Lefrançais ripostent. Le citoyen Jourde cherche à démontrer que son projet est le seul capable de rétablir les relations sociales.

En attendant, les gens de Versailles cherchaient à les établir à coups de canon.

Le citoyen Beslay s’étend longuement sur les avantages de son projet, et nous bombarde de combinaisons à n’en plus finir : ce ne sont qu’intérêts à 3 et 6%, division des créances, coupures, etc., etc.

En fait de coupures, disons-nous à quelques-uns, à Vanves, en ce moment, on fait de rudes entailles dans la peau des fédérés.

Le citoyen Beslay, en homme sincère, je le reconnais, ne se laisse pas décourager pour si peu, il dit que son projet est socialiste et le considère comme un premier pas de fait vers la liquidation sociale. Seulement, on se demande combien il aurait fallu faire de pas comme celui-là pour y arriver ? Les huissiers devaient bien rire !

Le citoyen Allix soutient le projet Tridon, que la commission repousse parce qu’il a le défaut de laisser les débiteurs et les créanciers s’arranger comme ils l’entendront.

Et, c’était l’excellente raison qui me faisait le préférer à tous les autres.

Le citoyen Frankel, qu’aucun projet ne satisfait, demande le renvoi de la discussion !