Page:Clément - La Revanche des communeux.djvu/197

Cette page a été validée par deux contributeurs.

procès-verbal, le président communique à l’assemblée une dépêche du citoyen Cluseret :

GUERRE À COMMUNE :
Rapport militaire

L’ennemi a attaqué à minuit le fort de Vanves et a été repoussé à une heure ; tout est calme.

Et comme toujours, succès pour nous sans même relater le nombre de nos morts et de nos blessés.

Naturellement, ce rapport fut salué par les cris de : Vive la Commune ! — L’ordre du jour appelle la suite de la discussion des échéances, dit le président.

— Espérons que ça va sentir un peu la poudre, soufflai-je à Vallès, que la question des effets de commerce n’enthousiasmait pas plus que moi.

Le citoyen Lefrançais, au nom de la commission chargée d’examiner les différents projets, donne lecture de son rapport. Il conclut au rejet des projets des citoyens Beslay et Tridon, et se prononce pour l’acceptation du projet du citoyen Jourde.

Le brave père Demay, demande qu’on s’occupe aussi de la situation des endosseurs.

En revanche, on ne devait guère s’occuper de lui plus tard, car vieux et ne trouvant plus de travail, sans en rien dire à personne, il végète, se débat, souffre la faim pendant plusieurs années, et finit, comme bien des révolutionnaires et des scélérats de la Commune, par mourir de misère à Belleville en 1884… Pauvre père Demay !…