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Commune pussent entrer partout et visiter les prisons à toute heure.

Il signalait en même temps certaines irrégularités commises à la prison du Cherche-Midi.

La proposition fut bien accueillie.

Oh ! je suis de ceux qui pensent que la Révolution de 1871 n’a pas besoin d’être innocentée, réhabilitée, et si je m’applique à fournir des documents à l’appui des appréciations que j’émets, c’est en vue d’un avenir que je crois prochain et d’une revanche qui devra être victorieuse. C’est donc pour renseigner les citoyens qui ont été induits en erreur par les racontars des journaux réactionnaires et les calomnies puisées dans l’Enquête officielle et colportées avec les soins du Gouvernement que je m’étends sur la question de ces arrestations tant reprochées à la Commune, et que je montre les précautions prises pour qu’elles fussent motivées et que leurs prisonniers ne fussent pas traités aussi odieusement que les nôtres l’étaient à Versailles.

Les membres de la Commune avaient-ils tort ? Les combattants de la revanche nous répondront.

Poursuivons : Pour éviter les mal-entendus et permettre à tout citoyen de circuler librement, le Comité de Salut public prend une mesure pratique :

Considérant que, ne pouvant vaincre par la force la population de Paris, assiégée depuis plus de quarante jours pour avoir revendiqué ses franchises communales, le gouvernement de Versailles cherche à introduire parmi elle des agents secrets dont la mission est de faire appel à la trahison ;