de la rue de la Paix, ou pour mieux dire après le coup de force tenté par la réaction, cet avertissement bien significatif est placardé dans tout Paris :
Nous voulons l’ordre, mais non celui que patronnent les régimes déchus… Ceux qui provoquent à l’émeute n’hésitent pas, pour arriver à leur but de restauration monarchique, à se servir de moyens infâmes ; ils n’hésitent pas à affamer la garde nationale en séquestrant la banque et la manutention.
Le temps n’est plus au parlementarisme ; il faut agir et punir sévèrement les ennemis de la République.
Tout ce qui n’est pas avec nous est contre nous.
Paris veut être libre. La contre-révolution ne l’effraie pas ; mais la grande cité ne permet pas qu’on trouble impunément l’ordre public.
Les citoyens Brunel, E. Duval et E. Eudes, étaient les signataires de cette affiche, à titre de commandants de la garde nationale.
Il n’y avait pas à se méprendre sur leurs excellentes intentions ni sur le sens de ce bon avertissement… Donc ceux qui n’en ont pas tenu compte et qui continuaient à conspirer dans tous les coins de la capitale méritaient bien mieux encore qu’une cellule à Mazas.
Pendant qu’à Paris, les bandits de la Commune poussaient la générosité jusqu’à prévenir par voie d’affiche les notables conspirateurs et les mouchards de tous genres, qu’ils eussent à se tenir