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marché des difficultés financières et de la prétendue science économique !

Malgré les protestations des citoyens Frankel, Allix et autres, une proposition de remettre la suite de cette discussion au lendemain fut mise aux voix et adoptée.

Le président leva la séance. Il était sept heures. Mauvaise journée ! pouvait-on enregistrer le soir, au bulletin de santé de la Commune.

Et, ce jour-là, le rapport militaire disait :

Issy. — Grand mouvement de troupes versaillaises, Moulin-de-Pierres nous envoie quelques obus.

Asnières. — Rien de nouveau.

Neuilly. — Evacuation des habitants.

Montrouge-Bicêtre. — Forte canonnade sur Châtillon

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Un peu découragé et très fatigué de ces irritantes discussions, je regagnais Montmartre, avec la ferme intention de donner ma démission de membre de la Commune et de reprendre mon service dans le 129e bataillon qui était aux avant-postes.

Dereure, Joffrin, Édouard Kleinmann, Vivier, Moreau, Bérard, Brière, enfin tous les membres des commissions d’armement militaire et municipal s’y opposèrent.

Les raisons qu’ils firent valoir me forcèrent, mais à regret, à revenir sur ma résolution.