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surnom, le lignager[1], l’interrogatif, l’indéfini, l’anaphorique, qui se subdivise en analogique, demonstratif, et compensatif, le collectif, le distributif, le périèctique[2], le grammatical[3], le générique, le particulier, l’ordinal, le numérique et l’absolu.

L’effectif sert à indiquer un être ou un objet quelconque qui existe : Exemple : Marc ; et l’antonomase désigne, sous un nom commun, plusieurs espèces d’êtres qui existent Exemple : L’homme, le cheval.

L’épithète s’ajoute aux noms effectifs ou appellatifs comme attribution de louange ou de blâme ; on le donne sous les trois rapports, de l’esprit, du corps et des choses que l’on possède extérieurement. Les mots pur et impur expriment une qualification de l’esprit ; les mots agile et lent une qualification du corps ; et les mots riche et pauvre une qualification prise des choses extérieures.

Le corrélatif est celui qui détermine les rapports réciproques comme dans ces mots : Père, fils, chéri, favorable.

Le presque-corrélatif se comprend par les mots nuit, jour.

L’homonyme est celui qu’on peut appliquer à plusieurs

  1. Lignager, qui indique la parenté, la race, la nation.
  2. Périèctique pour exprimer la contenance, le réceptacle, le séjour, la demeure, etc.
  3. Le traducteur arménien se sert ici, conformément au texte grec, du mot քերթեալ qui veut dire grammatisé, grammatical, poétique ; c’est une espèce d’onomatopée pour exprimer par le mot même, la sature ou la propriété de la chose dont on parle.