sait qu’Homère n’ajoutait jamais aux noms des femmes, les noms patronymiques des hommes ; ce n’est que par la suite qu’on fit cette jonction[1]. Le nom possessif indique la propriété dont jouit le possesseur, comme on voit dans ces mots : le cheval de David, le manteau royal, les œuvres de Paul. Le nom comparatif sert à établir un parallèle entre deux sujets d’une même origine, comme dans cette phrase, David plus valeureux que Saül ; ou entre un sujet et plusieurs autres, d’origine différente. Exemple : David plus valeureux que les Géthéens. Les comparatifs prennent deux types (désinences) qui expriment le plus et le beaucoup plus. Exemple : plus pressé, plus lent, beaucoup plus rigide, beaucoup plus impétueux.
Le superlatif donne un objet un degré de prééminence au-dessus des autres qui n’admet aucune comparaison.
Il s’exprime par deux types (ou désinences) qui sont extrêmement et le plus. Exemple : Extrêmement agile, extrêmement lent, le plus admirable, le plus étonnant. — Les noms de caresse servent à indiquer la mignotise d’un objet, sans aucune idée de comparaison. Exemple : Un joli petit homme, une jolie petite pierre, un joli petit cochon de lait, un joli petit bouc.
- ↑ Le sens de ce passage est un peu obscur dans le grec et dans l’arménien ; quelques commentateurs de cette dernière langue l’ont entendu comment nous. Suivant d’autres Denis de Thrace a voulu dire que, du temps d’Homère, on donnait aux filles le nom de leur père et non celui de leur mère ; ils ajoutent que c’est en raison de l’espèce de participation qui existe entre les facultés naturelles de l’homme et celles de la femme, qu’on a introduit l’usage de donner aux filles ou aux femmes le nom du père ou du mari, pour ne jamais séparer le sort de la femme de celui de l’homme.