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venir finales des noms masculins, féminins Et neutres, excepté les cinq suivantes, savoir : a, é, e, b, v[1], comme dans les mots, որբ, orphelin ; ազգ, nation ; մարդ, homme ; պարզ, simple ; քազէ, faucon ; բաղթ, bonheur ; արյ, prix ; բարի, bon ; տալ, belle-sœur (la sœur du mari de la femme) ; խորխ, la dépouille ou la peau d’un serpent dépouillé ; ինծ, léopard ; տունկ, plante ; մահ, la mort ; հանգերծ, vêtement ; Մանուէլ, Manuel ; կինծ, sanglier ; որմ, mur ; խոյ, bélier ; Տարոն, Daron[2] ուշ, attention ; ունչ, narine ; ամպ, nuage ; որց, tanière ; կուռ, solide ; հիւս, tissure ; խոսրով, Kosrov ; կոյտ, amas ; այր, homme ou mari (vir) ; ոյց, vermine ; իրաւ, justice ; թուփ, arbuste ; կնիք, cachet.

Les lettres servant à former le pluriel, sont a et k[3].

  1. En parlant des lettres finales des noms, le traducteur arménien applique la règle de la grammaire grecque de manière à rendre cette règle conforme au génie de la langue arménienne dans laquelle les voyelles ա ; ե ; ը, e ; ո, vo ; օ, Ô, ne sont presque jamais finales des noms ; et la lettre վ v, ne forme la désinence des noms que dans les cas où elle se trouve précédée d’un ո ô, comme dans l’exemple suivant : կով, gov, (vache).
  2. Daron est le nom d’un canton d’Arménie, situé sur les bords du bras oriental de l’Euphrate.
  3. La lettre arménienne ա a, ne forme le pluriel que dans certains pronoms tels que les suivans : սոքա, դոքա, ceux-ci, ceux-là, mais le ք k, est le seul signe dont on se serve ordinairement pour former le pluriel des noms, excepté certaines particules ou certaines syllabes qu’on peut ajouter aussi quelquefois à des noms pour en former le pluriel.