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I · ¥ . OIMATSU w @ incomparable qui les suivit, qu’elle allait tirer son plus grand lustre. Il n'etait que le troisieme jils de Koreyosbi, et fut pourtant l’beritier de la maison; on ne connait que le m de ses deux freres qui semblent n’a·voir joué aucun role. De tres bonne beure, iljit preuve de talents extraor- dinoires et acquit rapidement la reputation du meilleur littérateur de son temps. Comme il etait d’usage alors, il fut pourou d’un emploi administratif et parvint progres- sivement au rang de gowverneur de province. Son inter- vention beureuse dans une a faire dijjicile (‘) attira sur lui l’attention du jeune emperear Uda, qui l’appela d la cour, lui conjia des fonctions importantes et ne tarda pas d en faire son conjident et son conseiller. Une amitie veri- table semble avoir uni ces deux bommes, et l’entree de la tille ainee de Micbi.{ane, Hiro-ko, au palais en qualite de ny6g0 (’), ne put que rendre leurs relations plus intimes. L'in_/luence de Micbirane etait considerable sur l’esprit de l’empereur, et on peut croire que peu de decisions de qnelque importance furent prises sans son concours. Il ful seul eonsulté sur le cboix du prince béritier et snr Fopportunite de l'abdication d'Uda. Pen apres l’a·vene- ment de Daigo, Micbirane devenait ministre de droite, tandis que le cbef du clan des Fujiwara, Tokibira, etait nomme ministre de gaucbe. C 'etaient les deux plus bautes cbarges de l’E tat, puisque depuis plusieurs annees il ny a·vait plus de premier ministre. Depuis le celebre K ibi no (‘) On trouvera quelques détails sur cette aifaire (Paffaire dc Taka), sur le rble politique de Michizane et sur les événcments connexes, dans le Bulletin de l’E'cole frangaise d'Extréme—Orient, X (nsw). p- vn Sqq- (’) Femme de second rang.