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l - 1 INTRODUCTION 13 l cation, mais diflicile a traduire littéralement, sinon , peut-étrc par oc mot posé, accroché, reporté » sur un autre. Dans sa forme la plus simple, il n’est que le jeu de mots et presque le calembour; c’est celle que l’on remarque dans la poésie suivante de Bunya no Yasuhide (Kokinsbd, l. V) : Fuku kara ni Parce qu’a son souftle Aki no kasa-ki no Les herbes et les arbres de l’automne Sbtbrurcba, Sc flétrisscnt, Ube yama·ka(c wo Ce vent de la montagne, il est bien juste Arasbi to iwan. De l’appeler ouragan. Et aussi 4 cruel », arasbi ayant les deux sens. A un degré plus élevé, les deux sens du kmydgm se superposent dans la phrase; la construction réguliere de celle-ci réclamerait deux mots : il n’y en a qu’un seul, sur lequel est as posé, reporté » un second sens. Voici par exemple la jolie poésie que composa le dernier des shogun, lorsque, ne voulant pas lutter contre l’Empe- reur, il se retira au grand temple d’Ueno a Edo : Kimi no tame, Pour l’Empereur, Tami no tame tote, Pour le peuple aussi, Sbibasbi yo wo Un moment au monde Sbinobu-ga-aka ni je me dérobe; a la colline du Secret Sumzlgome no sode. _l’habite, ma manche teinte de noir. O Dans le nom de la colline d’Ueno, colline du Secret ou du Souvenir, Shinobu-ga-oka, sbinobu est d’abord pris in part avec son sens de or se cacher, se dérober »; et sur le mot sumi, sont additionnés les deux sens ec habiter » et 4: encre » ou as noir », couleur du vétement religieux. Un degré de plus encore, et le double sens s’étendra a