INTRODUCTION w cents ans. lls coincident dans leur majeure partie, et ceci tendrait in prouver que de bonne heure l'accord s’était fait a peu pres sur les pieces les plus intéressantes et qui méritaient de rester a la scene. lls présentent toutefois quelques differences qui portent le nombre des pieces actuellement exécutées a 250 environ. Les collections liékyoku tsdhai et Ydkyaku bydsbaku publiées par Owada Tateki en contiennent un nombre un peu supérieur. D'autres textes nous ont été conserves par divers ouvrages, notamment le Bangzvai utai byalzu— ban, le Gojdga-ban utaxlbem, etc. D'autres encore sub- sistent dans quelques collections particulieres. A quelques exceptions pres, et pour la plupart modernes, les textes courants de nb se présentent sous une forme spéciale et dont il est bon de dire quelques mots. Les pc livres d'utai » (utaslbon), pour leur donner leur nom traditionnel, sont en général des fascicules contenant chacun cinq pieces rangées dans l'ordre d'un programme d’exécution. Le texte comporte une forte proportion de kann, dont les formes, les caracteres généraux, a tendances archaiques, varient suivant les écoles. Pour les passages chantés, les signes d’intlexion, sorte de notation rudimentaire, sont places in la drolte du texte : c’est ce qu'on appelle fusbi-bahase. Fusbi est proprement la ligne du chant coupée d’inflexions mon- tantes et descendantes, divisée ainsi en sections assi- milées aux articles du bambou; bakase désigne surtout le rythme, le ex battement », qui regle et gouverne le · chant. Le fusbi-balwse consiste en points, en traits de diverses formes et diversement inclinés, en indications données en lama ou en caracteres chinois de forme sim- plifiée. ll est comparable dans une certaine mesure e la notation neumatique des plus anclens manuscrits de
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