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m INTRODUCTION I acteurs lorsqu’ils jouent un r6le de femme, a valu a ces nb le nom de hatsura· (ou ka{ura·)m0n0. R Le terme de hyd, as folie », ne caracterise directement qu'un petit nombre de n6 de la quatrieme classe, in savoir ceux dont le sbile est une ec folle », monogurui; elle en contient beaucoup d’autres, les gen{ai~mono en general, et meme quelques pieces comportant des mani- festations d'esprits, telles que D6;'6-ji ou Yamauba. En { general, ces nb alfectent une moins grande séverite de formc et une certaine liberte de composition; les auteurs y semblent deja preoccupes de la recherche de Yeifet dramatique, et on peut y remarquer dans l’ensemble une tentative, un effort pour emouvoir la sensibilite des = spectateurs. La mise en scene aussi y est en general plus i compliquée, plus travaillee pourrait-on dire; c'est la piece a spectacle, le no populaire pour autant qu’il peut l’etre, celui du moins qui de prime abord interessera davantage un public lmparfaitement initie; c'est surtout ` des pieces de ce genre que devait plus tard sortir le theitre. La cinquieme classe est aussi plus etendue que ne l'indiquc le mot ki, as demon ». Outre les manifestations de demons proprement dits qui legitiment le nom d’oni- mono, as pieces de demon », elle comprend les appari- tions de lmgu, d'esprits violents, de ménes irrites, etc. Ces pieces, qui terminent les representations ordinaires, doivent avoir une animation particuliere. Elles rentrent pour la plupart dans la categorie des yz2rei·n6. La sixieme classe, qui n’apparalt qu'en des Occasions particulierement solennelles, est celle des sbdgen-mi dont nous avons deja parle. Aujourd’hui, lorsqu’une dc ces pieces est au programme, on l’abrege le plus souvent et on n’en execute guere en ces occasions que la partie ll.