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x INTRODUCTION rilleux sur place et sans élan, que ceux qui tombent a la renverse sans une tlexion du corps, en on chute d’arbre mort », comme on dit. Le tacbi-mawuri se rapproche du kalreri; il représente une émotion violente, une grande agitation, sous l’empire de laquelle l’acteur execute de rapides parcours autour de la scene. Dans l’ir0e, ccs memes parcours sont exécutés de facon plus lente et plus calme. Les mouvements si particuliers d’une scene l de conjuration d’un esprit mauvais par un moine bouddhique portent le nom d’£nori, •=priere». Enfin il faut faire une place it part a la scene extraordinaire de Kaga- 1:90, ou le vieux guerrier aveugle, assis devant sa cabane d’exilé, mime son dernier combat de ses gestes incer- tains et tremblants; elle n’a pourtant pas, croyons-nous, de nom spécial. Certaines danses rée1ame¤¢1·adj¤¤¤i¤¤ du tambourin in baguettes a l’orchestre ordinaire. Pour les autres on peut donner cette regle: le tambourin in baguettes les accompagne lorsqu’elles sont dansées par une divinité ou un esprit. VII. — COSTUMES ET MASQUES. Les costumes présentent naturellement de grandcs differences suivant les roles; mais, en général, ceux qui sont revetus pour la seconde partie des no et pour la danse sont tres riches etd’une ornementation aussi artis- tique que variée. La forme en est empruntée, avec quel- que liberté, aux anciens vetements de cour. Le sabre y parait tres souvent, la hallebarde beaucoup moins, l’ar¤ et les tleches rarement; mais, contrairement a ce qu’0¤ pourrait croire, aucune piece des anciennes armures n’y est employee. Pour le combat, les guerriers rabattentla