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we P · I 1 INTRODUCTION m I mais c’est surtout l’eventail sous ses multiples formes, simple ou splendide, parfois etincelant d’or. Signe carac- téristique de cette recherche de la beaute plastique dont nous avons parlé, ces gestes et ces attitudes portent le nom général de kata, ac forme ». l ll faut distinguer deux classes de danses. C’est d’abord les mai proprement dits, qui sont a eux-memes leur ` propre raison d’etre, ou, si l'on veut, qui n’en ont d’autre que I'exécution des gestes et des attitudes pro- duisant une certaine ec beauté de forme » ne s'adressant . qu’aux yeux des spectateurs; aussi généralement ne sont·ils pas chantés : les mouvements du danseur n'y sont rythmés que par l’orchestre. On en compte plu- sieurs especes, ayant chacune son nom particulier. En dehors des mai proprement dits, le nb emploie d'autres danses, dont les mouvements reproduisent une scene ou ont une signification définie. La plupart du temps elles sont chantees, et leurs évolutions suivent le sens du texte. Nommons au moins les principales. Le bataraki est fait surtout de bonds et de mouve- ments violents, rappelant ceux des guerriers pendant le combat. Le nom de kakeri est donné a certaines scenes d’égarement ou de folie, et aux combats, réglés comme des ballets, qui ont lieu sur la scene; ceux-ci réclament A une étonnante souplesse de la part des acteurs, aussi bien ceux dont la mort est symbolisée par un saut pe- des danses comiques et des allures extravagantes. ‘Les no met- !¢D£ CII SCORE plusieurs femmes AYRIII TCCOUTS H CC IDOYBII pOUl' aller A la recherche d’un etre aime, époux, enfant; elles parais- sent touiours avec, A la main, une tige de bambou naln (casa).