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_ _ INTRODUCTION g culiéfes : lc premier s’applique aux derniers vers chantés par le chmur avant la disparition du sbilc au milieu de la piece (naka-irq ; le second a des passages exprimant des plaintes, des lamentations, et demandant pour cette raison un genre d’exécution un peu different du récitatif ordinaire. B. — Fonmss vanuées. Les passages simplement parlés furent vraisemblable- ment peu nombreux et peu développés at l’origine et ne prireht d’importance que progressivement. lls sont appelés lrotoba, ac parole », nous dirions ac parlé ». lls ne sont astreints in aucun rythme régulier. On en distingue quatre genres, caractérisés par quelques différences dans le débit, qui affecte pourtant toujours une lenteur et une solennité monotones. C’est d’abord le mmori, la présentation, littéralement la k< nomination », passage plus ou moins développé, dans lequel un pcrsonnage, généralement le waki, informe le public de son nom, ou plutot lui donne quelques indi- cations sur sa personne et ses intentions, parfois expose les circonstances dans lesquelles la piece va s’engager. ° Le as dialogue » (mondd) appartient aussi au kotoba, dont il est le genre le plus libre; tout en restant soumis aux regles d'articulation en usage dans le no, il doit cependant, par son calme ou son agitation, ses divers degrés de force, manifester les sentiments qui animent les personnages. Quelquefois des intlexions mélodiques s'y mélent, aprés lesquelles reparait le débit ordinaire. ll se termine réguliérement par un sasbi (hakaru), dia- logué aussi, amenant un uta du chmur. L' on appel », yobikake, est le nom donné aux paroles z u