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INTRODUCTION a syllabes des Irusari. Le kuse est ordinairement accompa- gné d'une danse, ou, plus exactement, de quelques mou- vements ressortissant a la danse, exécutés par le shite .· c’est le mai-guse, or Iruse dansé»; mais il y a aussi des i-guse, pendant lesquels le shite reste immobile; enfin, en quelques cas, les deux formes se combinent : assis pendant la premiere partie du kuse, le shite danse pen- dant la seconde. Les kuse sont, dans la plupart des cas, un reste des anciennes danses chantées, si populaires depuis le x• siécle sous le nom de kuse·mai, et dont les no nous ont ainsi conservé quelques parties. ({7 Rongi, qui signifie proprement ec discussion », désigne actuellement dans les no une sorte de dialogue chanté entre le chczur et le shite. La forme parait en avoir été empruntée a certaines cérémonies d’un genre a la fois scolastique et un peu théaitral, en honneur dans les monastéres bouddhiques, surtout dans ceux des sectes Tendai,]6do et Hokke. On y développait le sens d’un texte ou d'une maxime sous une forme dialoguée, sou- venir des anciennes luttes oratoires, argumentations, ‘ discussions (rangz'), dont elles ont conservé le nom. D’aprés les éditions modernes, cette indication ne { parait en général qu’une fois dans chaque piece, deux g dans quelques-unes; elle manque totalement en d’au- tres. Seami en fait plus d’usage, et a`en juger d’apres ses , Opuscules, il semble que les passages auxquels on donne ce nom aujourd’hui ne soient que des cas parti- culiers, les plus lmportants sans doute, de la forme I Primitive. I I