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INTRODUCTION m autres plutot libres. Elles ne sont pas obligatoirement toutes employees dans chaque no, mais quelques-unes peuvent paraitre deux ou plusieurs fois au cours de la meme piece. L’ordre de leur succession n’est pas non plus invariable, encore que les caracteres particuliers de quelques-unes déterminent a peu pres la place qui leur convient. Entin il en est qui peuvent se suppléer ou se remplacer réciproquement. Disons un mot de cha- cune d’elles, et d'abord des plus importantes et des plus caractéristiques, les formes chantées. A. - Fonmas cumrees. A quelques exceptions pres que nous signalerons en leur lieu, elles sont écrites sur un metre régulier, la ec chaine » (kusari), qu’il nous arrivera d’appeler vers, de 12 syllabes, partagé en deux hémistiches, le premier _ (kami no ku) de 7, le second (sbimo no lm) de 5 syllabes. . On y constate assez souvent des allongements, 8 syl- labes au lieu de 7, 6 au lieu de 5, et plus rarement des raccourcissements, 6 pour 7, 4 pour 5. Mais il faut remarquer, au point de vue littéraire, que la poesie japo- naise admet l’élision dans certaines conditions et que, si la poesie classique,a partir du Kokinsbzi, a abandonné le rythme de 4 pieds, l'ancienne,telle que nous l’ont , transmise le Kojiki et le Manydsbri, l’admet et Yemploie f parfois aux lieu et place du rythme de 5 ('). ll ne faut E pas oublier non plus qu’il s’agit ici de chants et de réci- _ E tatifs, permettant d’autant plus aisement de dissimuler { ces irrégularités qu’ils sont construits sur un rythme : Q (*) Ou salt que la poesie japonalse ignore les rima. L I