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ns c 1 N Q N 0 Page 214 : (•) Ni regret du passe, ni haine contre ceux equi ie dois d'avoir tout perdu. Page 216 : · (•) Texte sacre recite en guise de priere. Sous cette forme, il est tire directement du Ojo yoshn, recuell compose par le rnoine Genshin (971-1046), en grande faveur A l’epoque, plus connu et plus repandu que les ouvrages canonlques dont ll s°inspire er fait des extralts. _ Page 216 : ( (•) Uattachement A ce monde et A ses apparences est un des grands obstacles A la delivrance de Plllusion, au salut, et tant I qu’il n’est pas detruit, soumet l’etre A la succession des exis- I teuces. I (•) Nom bouddhique de la partie du monde que nous habitons, au sud du mont Meru. I - (•) Qu’on vienne A parler encore d’elle et de ses malheurs A I propos de cette vislte. I (•) La couleur sombre de ses vetements de nonne est attribuee I aux` larmes qu'ont fait couler les infortunes A la suite desquelles I elle a quitte le monde. I _ (•) L’Empereur lui aussi a quitte le monde et s’est fait moine; I il n'y a donc pas de raison de ne pas le voir. I (°) Neu, que nous traduisons par · invocation ·, est employe I par le bouddhisme dans le sens de pensee dirigee vers le Buddha, amenant A prouoncer son nom, A Pinvoquer. Une I seule invocation suftit A procurer le salut ; la repetition frequente de ces elevations de la pensee prend le nom de tanen, • nombreuses invocations ·, ou james:. · dix invocations · ; leur multlplicite est comparee ici A Pentrelacement des rameaux tresses formant la porte de la maison. D’autre part, c‘est une pieuse croyance qu’a la mort des lideles, Amitebha, le Sauveur, et son cortege de bodhisattvas et d’elus descendent au-devant d’eux pour les conduire au Paradis. Dans sa vie de recluse toute consacree Ala priere, l’Imperatrice n’esperait, n’attendait plus ` . que cette seule ioie; elle l’attendait par la grace de ces invoca- tions, comme on attend, on guette de la fenetre ou de la porte l’arrivee d’un heureux message; et c‘est l‘Empereur. la cour et tous les souvenirs de sa vie d’autrefois qu’e1le volt venlr A elle. , I I I