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7-·*‘ A"! rw cruo No Aile de martin-pecheur (‘), ma chevelure soyeuse et [luxuriante Ondulait comme le saule A la brise du printemps. Mes chants étaient ceux du rossignol Mouillés de rosée. Du lespedezza humide de rosée Les tleurs commencant A peine A s’ouvrir Sont admirées; je l'étais davantage. A present aux plus humbles femmes du peuple je parais Et ma honte s’étale aux yeux de tous. [repoussante, Des iours et des mois de douleur se sont accumulés sur Et je suis devenue vieille et centenaire. [moi, Ala capitale, ah! combien je redoute les regards! Si quelqu’un allait dire : 4 Est-ce donc elle? » Et dans la . [nuit commencante, Avec la lune qui se leve, je quitte (bis) Le séjour des nues et le [palais] aux cent assises de Les gardes qui veillent A la colline buchi (') [pierre ('). N'interrogeront pas quelqu’un d’aussi miserable. ®elIe douleur de devoir me cacher sous l’ombre des [arbres (‘)l Voici Toba et Ia Tombe d'amour ('), la colline d'au- ( [tomne_(‘), ' Et sous le cannellier de la lune (’), les bateaux de la ri- · [viere Katsura. Ah! qui sont ceux-IA qui passent en ramant (°)? (bis) C'est ici l'endroit qu’on appelle le bois de pins d'Abeno U au pays de Settsu (’). je suis trop lasse vraiment; je vais m’asseoir sur cet arbre mort et me reposer un moment. ll se découvre, et va s’asseoir sur un siege qu’on apporte 1 A ce moment et qu’on place au milieu de la scene, au daisbd-mae. 1 I