Page:Cinq nô.djvu/179

Cette page n’a pas encore été corrigée

SOTOBA·KOMACHI 17: pieces pour les adapter au gout du jour; et dans son Sa- rugaku dangi, an Causerie (explication orale) sur le sam- gaku », il dit : or Komachi etait autrefois un no tres long. Apres les mats : oc Qui sont danc ceux qui passent », le cbant continuait encore longtemps. » Le passage cite, bien qu’nn mot y difere du texte actuel, ne permet pas de douter qu’il s’agisse ici de Sotoba-Komachi, et etablit qu'une coupure au mains y fut pratiquee. Vraisemblable- ment elle le fut par Seami, qui ·voulut abréger, alleger peut-etre l’oeu·vre de son pere. Il n'est pas inoraisem- blable qu’il en ait fait d’autres. On remarquera qu’a la scene IV, les textes du shimo-gakari contiennent sept vers partages en six repliques que n'ont pas les textes du ka- mi·gakari. Des diferences aussi impartantes dans des passages cbantes sont extremement rares,· elles ne s’ex·· pliquent que par un remaniement du texte ,· et d’ap·res ce que nous ·oenons de voir, la probabilite est en fa·veur d'une coupure plutét que d’un allongement, coupure que le kami-gakari seul aurait acceptee. Ajautons que la piece n’ez2t rien perdu sans doute si Seami en avait fait disparaitre la <s poesie plaisante » et le calembour de gout douteux qui terminent la discussion de K omacbi et des ` moines. Mais l’bistoire n’ei2t—elle pas eu ci regretter ces quelques vers, dans lesquels elle pourra peut-etre trouver un oestige d’une epoque ou le comique se melait encore au drame ? <.£ La structure de la piece est tres reguliere; les di je- rentes farmes y sont d’ une grande nettete, et le rongi en particulier peut passer pour un modele du genre. — Nulle part d'ailleurs cette regularite, non plus que la variete des elements mis en oeuvre, ne semblent avoir gene ni