Page:Cinq nô.djvu/177

Cette page n’a pas encore été corrigée

· s0TOBA-KOMAcH1 xm la tradition, au grand bindou Ndgdrj una. Au cours d’un voyage dans l'lnde méridionale, il découvrit, cacbée parmi ” de bautes montagnes, une tour de fer ou il penétra. ll y trouva le bodbisattva ideal V ajrasattva (Kongbsatta), qui attendait sa venue. Celui-ci, en e jet, avait été spéciale- ment cbargé par V airocana de lui transmettre la doctrine des deux mondes, avec l’ordre de la répandre. Aussi Vajrasattva est-il représenté comme l’initiateur des tbéories de Sbingon, et notamment dans cette piece, le fondateur du symbolisme du stupa. · La piece se termine beureusement. Les soujfrances eprou- vées par K omacbi lui deviennent salutaires ; grace d elles, elle connait tout le mal qu’elle a fait, les douleurs qu’elle a causées; le repentir s’eveille en son cceur et l’amene a se conjier en la foi bouddbique : nouvel exemple de la puis— sance et des beureux ejfets de cette 4: discordance des con- ditions », qu’elle avait proclamés un instant auparavant devant les moines. V) Sotoba-Komachl est l’un des plus anciens no que nous possedions; il ne peut etre postérieur aux toutes pre- mieres annees du xv° siecle, car son auteur, le premier ' des Kwange, Kwanami K zyotsugu, mourut en 1406. ll semble que son talent, moins souple peut-étre, moins afjine, mais plus vigoureux et plus profond que celui de. son l jils Motokivo, ne se soit jamais mieux afjirme, g eleve plus baut que dans cette piece. Rarement la foi bouddbique s’est exprimée dans les no aussi energiquement qu’elle le fait dans l’uta des moines remplacant le << cbant de la route »; et cette premiere derogation d la forme ordinaire a dejd sa signijication : ilsvivent bien en efet bors du monde, ces moines qui le traversent les yeux fer-