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I ¤m CINQ NO la forme de tous ses elements, dans le stupa. D’autre part, ces elements etanl inseparables dans les etres parti- culiers, dans les divers aegres ou formes d’etre qu’ils constituent, qu’il s'agisse de matiere inanimee, d’étres vivants, d’bommes, de demons ou du Buddba, tous les possedent, tous ont la meme nature fonciere, par leur essence tous sont identiques, et le grand buddba ideal. Vairocana, n’est pas en sa realite fonciere distinct du monde ou du reste des etres. Symbole, mais symbole identique en son fond d ce qu'il represente, resume, sublimation en quelque sorte de l’essence de l'uni·oers, le stdpa est donc aussi et par ld meme le symbole en identite d’essence de V airocana ; il en est la manifestation exterieure sous le symbole des ele- ments du monde; il en est, suivant l'expression technique, la ec forme occasionnelle » (‘) (samaya·gy6); il est bien le corps materiel (shikishin) du Buddba ,· il est meme le Buddba lui-meme, puisqu’il njv a point de distinction reelle entre le corps, l’etre figure, et le Buddba. Ces quelques explications aideront peut-etre zi sui-vre la discussion de Komacbi et des bonres. Attaquee par eux au nom de la saintete du stupa qu’elle n’a pas respectee, l elle se defend en en appelant au grand principe d’iden- E tile sur lequel est fondee cette saintete, et grece d lui, triompbe de ses adversaires, qui jinalement admirent sa { grande connaissance de la loi, et s'inclinent dervant elle. Un mot encore, pour expliquer l’allus:bn qui est faite zi Vajrasattva au cours de cette discussion. , La doctrine du Sbingon, qui recut en Cbine et ensuite E au japon de nouveaux developpements, remonte, d’apres _ (*) Ou dc circonstancc. l I a · - a