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F in cnno No rm no z ] (•) Allusion A Petroitesse de cette plage serree entre les mon- ' tagnes et la mer. (') Alluslon A une poesie celebre attribuee A Arlwara no Yuki- hlra (xx' slecle); banni A Suma, il ecrivit A un de ses Amis reste A la capitale : 1 Wakurawa ni Par grand hasard 1'ou kilo araba. Si quelqu’un t’interr0ge, Suma no um ni Reponds-lui qu’A la bale de Suma, Moshio ture tsulsu Charge d'herbes salees. Wabu to kata: yo. Je vls dans la tristesse. La plage basse et sablonneuse de Suma etait tres favorable A f l‘industrie du sel. qui etait la principale ressource de ses liabl- tants. On extrayait le sel au moyen d’herbes marines sur les- quelles on faisait couler de l'eau de mer ou qu’on trempait dans la mer A plusleu rs reprises. Lorsque le depot lalsse par l'eva· v poration de l’eau etait suflisant, on · brulait · ces herbes, c’est- I A-dire sans doute qu’on faisait dissoudre ce depot dans de l’eau chaude qu’on evaporait par ebullition. Il est A peine besoin d'indiquer que, sous Papparence d’un habltant de Suma, c‘est en reallte Atsumori abandonne par les slens qui parle ici. ` Page 140 : (•) Expressions slno·japonaises tlrees de poesies chlnolses ou elles sont frequentes dans les descriptions de la campagne. Shoka est bien · le chant des bucherons ·, mais bokuteki signine · la flute des pasteurs ·, A laquelle est substituee ici celle des faucheurs. (’) Et distrait de ses miseres. Expression qu’on retrouve ailleurs et qui peut-etre etait courante A cette epoque. L’appli- cation s’en fait aisement A la Bute d’Atsumori. Page 141 : (•) Le texte porte en realite · le jeu des instruments A vent ·; . en fait, on ne connaissait guere en ce genre et on n'employ•.lt ordinairement que diverses especes de iiutes. (*) Asobu, musique d'ensemble, instruments A corde et A vent reunis.