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ru CINQ NO •< Les vagues ici tout pres, ·c'est la baie de Suma! »(‘) A lchi·no-tani je suis arrive (bis). ` _|’ai fait diligence et me voici arrivé a lchi·no·tani, au pays de Tsu. En vérité, le passé me revient a la pensée i comme si c'était aujourd’hui. Et voici que sur ce plateau résonnent les sons d’une tlOte._|e vais attendre ces gens; . je veux les interroger en detail sur toutes les choses de = ces lieux. ` R ` Il va s’asseoir a droite, au pied de la colonne du waki. R SCENE 11. N Introduction instrumentale. Entrée du more et du shite dans ” cet ordre. lls ne sont pas masqués. Ils portent le dan-vwsbime, vétement tissé de fils de soie alternativement bruts et teints produisant des dessins géométriques, employe autrefois u comme vétement de cérémonie, et l’6-gucbi, large pantalon { tres simple sans ornements ni dessins. Par-dessus le dam { nosbime, ils ont le I¢ak¢·bita¢au, veste courte ne croisant pas ( sur la poitrine et dont les cbtés tombant droit sont retenus 1 par une ceinture tres simple, kosbi-obi, nouée en avant. Cha- i cun d’eux a l’éventail passé dans la‘ceinture et porte sur } l’épaule un bambou auquel sont attachées quelques herbes. lls viennent se placer au milieu de la scene, en face l’un de l’autre, Ie sbitc a gauche. ? s1-ima et TSURE. § Aux sons de la flute des faucheurs se méle (bis) Q Le souffle du vent [qui passe] sur la lande. Le chcnur répete ces vers en sourdine. snrrn. i Les jeunes gens Fauchant sur cette colline, traversent la lande; , C’est l’heure du retour, a la tombée du solr. 1 é E i i a I N