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p cruo NO Ume wa tobi, Le prunier s’est envolé, Sakura wa lzaruru ; be cerisier s'est flétri ; Yo no nalca ni, Dans le monde Matsu bakari lzoso ll n’est que le pin Tsurenakarilcere. Qui `se soit montré insensible. Sous le coup de ce reproche, un pin a son tour s'était arracbé du sol ou il était planté, et a·vait rqoint son maitre, comme l’a·vait fait le prunier; et pour cette raison, on l’a·vait appelé, par un de ces jeux de mots qu'ap’ectionne l'esprit japonais, le en Pin qui suit », Oimatsu. C 'était beaucoup de finesse ,· c'en était trop, beureusement, pour durer; le texte de l’al cité plus loin y fera pourtant allusion, et dans la réoision des nd qu’il publia en 1 76 5, K ·wan{e Motoakira adopta, sans succés du reste, cette facon d'écrire le titre de cette piéce. Il existe une autre tradition mains connue, mains mer- i veilleuse aussi, qui a pu dans une certaine mesure g fournir une base, un appui, une origine peut-étre d ces n légendes. D’aprés une révélation de Micbiqane a Yosbii tane no Tardmaru, datant de 947, soit quarante·cinq ans [ d peine aprés l'é·vénement, il aurait été accompagné a Da{aifu par deux suivants, un porteur de shaku (‘), nommé Oimatsu, et un porteur de reliquaire (busshari), q uommé Tomibe. Lorsque le maitre eut été divinisé et que son culte s'établit, les jidéles serviteurs ne furent pas oubliés, et des chapelles furent éle·vées sous leur wcable d cdté des temples dédiés a leur seigneur. On trouve a l'Anraku-ji un Oimatsu no yasbiro, et un Fukube (ou Tomibe) no yasbiro; on les trou·oe a K itano, et a l’imita— g tion de ceux-ci, dans les plus importants des temples § (*) Plnnchette étroite, sorte de latte qui se portnit avec le cos- . tume de cour et dont se servent encore les pretres shinto`Iques·