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de l'éphore Lysandre et du roi Agis. - Conduite des Gracques. - Conduite contraire d'Aratus de Sicyone. - Critique des lois sur l'abolition des dettes.
XXIV. Plusieurs moyens d'éviter que l'on contracte des dettes qui mettent la République en danger. - Le plus solide appui de l'ordre public, c'est la confiance. - Éloge de ce qui s’est fait à cet égard sous le consulat de Cicéron. - Allusion à César. - Faire en sorte qu'une équitable distribution de la justice assure à chacun son droit. - Que la mauvaise foi n'abuse point à son profit de la faiblesse du pauvre, et que le riche qui veut conserver ou recouvrer son bien n'en soit pas empêché par l'envie. - Ne pas omettre le soin de sa santé et de sa fortune ; conserver l'une par l'éloignement des plaisirs, l'autre par la vigilance et l'économie.
XXV. La comparaison de l'utile avec l'utile est souvent. nécessaire. - Comparaison des avantages corporels et des biens extérieurs. - Comparaison des avantages du corps entre eux, des biens extérieurs entre eux. - Paroles du vieux Caton à ce sujet.

LIVRE III
résumé des chapitres repris dans : Cicéron, de officiis, par E. Sommer, Hachette, 1877
I. Comparaison des loisirs du premier Africain et de ceux de Cicéron. - Ceux de Scipion étaient volontaires ; celui de Cicéron est forcé, parce qu'il fuit l'aspect des scélérats qu'il rencontre partout. - De plus, Scipion ne s'est livré qu'à la méditation, il n'a rien écrit ; Cicéron, au contraire, a rempli le vide de sa solitude par le travail de la composition.
II. Éloge des leçons de Cratippe, qui apprennent au fils de Cicéron les règles et les maximes d'une vie honnête et constante. - On attend de ce jeune homme la continuation des travaux de son père ; il serait honteux pour lui de revenir à Rome les mains vides. - Cicéron l'engage donc à se livrer à un travail opiniâtre. - Cicéron rappelle la division établie par Panétius, et la troisième question que ce philosophe n'a pas traitée. - Pourquoi l'a-t-il donc omise ?
III. Il est hors de doute que l’utile ne doit jamais entrer en concurrence avec l'honnête. - C'est l'avis de Socrate et des stoïciens. - Discussion de leur opinion. - Si les hommes ne peuvent atteindre à la perfection de la sagesse, et par conséquent à la perfection de l'honnête, ils peuvent du moins en approcher. - De là ce que les stoïciens appellent devoirs