Page:Cicéron - De officiis, ad Marcum filium, libri tres, 1861.djvu/18

Cette page n’a pas encore été corrigée

les institutions civiles ; elles sont elles-mêmes des préceptes. - Respect pour les magistrats, pour la vieillesse. - Faire une différence entre le citoyen et l'étranger, entre le particulier et l'homme public.
XLII. Quels sont, parmi les arts et les métiers, ceux qui sont libéraux et ceux qui sont serviles. - Les uns sont détestés : ce sont les usuriers, les préposés aux péages, les revendeurs. Les autres peu estimables ; ce sont ceux qui servent à la sensualité. - Les professions qui exigent le plus de savoir sont la médecine, l'architecture, l'enseignement des arts libéraux. - Qualités que doit avoir le commerçant. - Éloge de l'agriculture.
XLIII. Comparaison, des choses honnêtes entre elles.- De deux choses honnêtes, chercher laquelle l'est davantage ; question omise par Panétius. -- II faut songer plutôt à maintenir la société qu'à s'instruire dans les choses de la sagesse, parce que la justice est au-dessus de la prudence. - Le sage abandonne ses études pour voler au secours de la patrie, d'un père, d'un ami. - Les devoirs de la justice passent donc avant les études.
XLIV. Cependant ceux qui ont consacré leur vie à l'étude, n'ont pas laissé pour cela de contribuer au bien-être de leurs. semblables. - Exemples de Lysis et de Platon. - Ils servent encore leur patrie après leur mort par les oeuvres de leur génie. - Ainsi le talent de la parole est préférable aux dons les plus heureux de la pensée.

XLV. Le bien de la société doit-il prévaloir toujours sur les droits de la modération et de la pudeur ? Non. - Un sage, pour sauver sa patrie, ne se livrerait pas à des actions flétrissantes ; la patrie même ne le voudrait pas.

LIVRE II

résumé des chapitres repris dans : Cicéron, de officiis, par E. Sommer, Hachette, 1877
I. Cicéron va examiner quelles sont les choses utiles, quelles sont les choses nuisibles, et, entre plusieurs choses utiles, laquelle est plus utile qu'une autre ou la plus utile de toutes. Mais, auparavant, il dira un mot de son dessein et de la pensée qui l'a inspiré. - Tant que la République a été bien gouvernée, tous ses soins ont été pour elle ; quand il l'a vue soumise au despotisme d'un seul, comme son esprit ne pouvait rester oisif, il s'est adonné à la philosophie.
II. Éloge de la sagesse. - Soit que l'on cherche un amusement et une distraction pour esprit, soit que l'on attache du prix à la constance et à la vertu, c'est dans la sagesse qu'on trouvera les moyens de bien