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LXXI. (116). Aux fonctions d’accusateur. Cicéron tint parole seulement après l’affaire de Mil on. Il accusa Munatius Bursa, un des plus ardens persécuteurs de ce citoyen, et le fit condamner comme complice des factieux qui, pendant les funérailles de Clodius, avaient mis le feu à la salle du sénat. (Voyez Epistol. famil., VII, 2.)

(117). Je poursuivrai non-seulement les juges. Quintilien ne cesse de recommander à l’orateur d’intimider les juges, et à ce propos il se plaît à citer Cicéron.

LXXII. (118). Très-grand Jupiter. (Voyez la quatrième Verrine, seconde Action, ch. XXVII à XXXIII, et LVII.)

(119). Junon. (Voyez la première Verrine, seconde Action, ch. XIX ; quatrième Verrine, ch. XLVI.)

(120. Minerve. (Voyez la première Verrine, seconde Action, ch. XVII ; quatrième Verrine, ch. LV.)

(121). Latone. (Voyez la première Verrine, seconde Action, ch. XVII et XVIII. — Apollon. (Ibid., ch. XIX.) — Diane. (Ibid., ch. XX ; quatrième Verrine, ch. XXXIII.)

(122). Par la victoire de Scipion l'Africain. C’est là encore un artifice oratoire dont Quintilien ne cesse de recommander l’imitation. « Il est, dit-il, une similitude qui sert de preuve, et qui consiste dans la citation d’un fait historique. Quelquefois, au lieu d’être semblable, le fait est contraire, etc. » (Liv. V, ch. 10, Des argumens.)

(123). Mercure. (Voyez la cinquième Verrine, ch. XXXIX.)

(124). Hercule. (Ibid., ch. XLIII.)

(125). Mère des dieux. (Ibid., ch. XLIV.)

(126). Castor et Pollux. (Voyez la première Verrine, première Action, ch. L et suiv.)

(127). Ces fêtes religieuses. (Ibid., ch. LIX ; troisième Verrine, ch. I.)

(128). Des hommes. (Voyez la quatrième Verrine, ch. XLV et XLIX)

(129). Vous tous enfin, dieux et déesses. Cette série d’invocations, dont la longueur choque un peu nos idées, n’avait rien chez les Romains qui donnât prise à la critique. Tout l’ensemble de ce morceau rappelle les invocations par lesquelles Virgile commence ses Géorgiques, et particulièrement ce trait :

Dique deæque omnes studium quibus arva meri.