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de la Constitution des Romains. On peut surtout consulter le discours de Cicéron pour Rabirius, accusé de ce crime de haute trahison qui emportait la peine capitale, et qui se jugeait dans le Champ-de-Mars, devant tout le peuple assemblé. (Note de M. J. V. Le Clerc.)

(16). M. Annius, chevalier romain, qui était probablement parent de Titus Annius Milon, que Cicéron défendit apres le meurtre de Clodius.

(17). L. Flavius. Il est parlé de ce témoin dans le cinquième discours de la seconde Action, de Suppliciis (ch. VII et LIX). Cicéron en fait mention avec éloge, et comme d’un ami qui lui est cher, dans ses Lettres familières (liv. XIII, I. 31).

(18). Herennius. L. Herennius avait un établissement de commerce et de banque à Leptis, sur la côte d’Afrique (de Suppliciis, ch. LIX). Verrès le fit périr comme soldat de Sertorius.

(19). Dans les carrières. Les prisons de Syracuse avaient été, de temps immémorial, pratiquées dans de vastes carrières. C’est là qu’après le siège de cette ville par les Athéniens, les Syracusains enfermèrent plusieurs milliers de soldats, tristes débris de l’armée de Nicias.

(20). Du haut de ce lieu élevé…. La tribune aux harangues, où Cicéron, comme édile, pouvait monter et parler au peuple, de qui il tenait l’édilité. (Voyez la note 78 de la première Action.) Au peuple romain en spectacle. Pour comprendre cette allusion, voyez la note 74 ibid.

VI. (21). Les plus graves sujets de plainte. Toujours Cicéron parle le langage de sa cause. Quand il plaidait contre Cécilius, il ne pouvait trouver d’expression assez forte pour atténuer les griefs que ce questeur alléguait contre son ancien patron. Ici, voulant re hausser le rôle d’accusateur que lui a confié le premier jugement, Cicéron fait à dessein, au rival qu’il a vaincu, une concession importante, mais dont celui-ci ne pouvait plus tirer avantage.

(22). Lorsqu’on m’a vu moi sénateur. Après sa questure, Cicéron était entré au sénat, selon le règlement de Sylla. (Voyez les notes 36, 38 et 39 du plaidoyer contre Cécilius.)

(23). Toute la rigueur qu’autorisait la loi. C’est-à-dire qu’il n’avait