Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.7.djvu/257

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

(6). De temples renversés. — Fanorumque. (Voyez la note 18 de la première Action.)

(7). De la peine réservée aux plus avides concussionnaires. Une amende et l’exil.

(8). Il sera trop heureux que vous le condamniez. Asconius explique ainsi la pensée de l’orateur. Ce sera un bien pour Verrès d’être condamné par le jugement actuel, parce que, s’il était absous, il serait cité devant le peuple romain, qui le condamnerait au dernier supplice qu’il mérite. Au reste, Cicéron explique plus loin sa pensée dans le chapitre IV.

IV. (9). À des chefs de pirates. Les lois romaines condamnaient à mort les pirates, et surtout leurs chefs.

(10). Auraient acquitté par leur sentence. L’orateur était d’autant plus fondé à faire craindre aux juges l’animadversion du peuple, qu’une loi de Pompée venait de rendre aux tribuns le droit de saisir les magistrats et de les trainer devant l’assemblée du peuple.

(11). Cn. Carbon. (Voyez la note 17 de la première Action.)

(12). Des monuments de Marcellus et de Scipion l’Africain. (Voyez la note 27 de la première Action.) Il sera question de ces monumens dans le quatrième livre de cette seconde Action, de Signis.

V. (13). Ces hommes qu’en leur place il a détenus dans sa maison. C’étaient d’honnêtes marchands. Cicéron développe ce fait dans le cinquième livre de cette seconde Action, de Suppliciis.

(14). Jusqu’au moment où j’y ai mis bon ordre. C’est-à-dire tant que je ne les ai pas réclamés pour les faire conduire dans une prison publique. C’était un crime de lèse-majesté à un particulier de garder dans sa maison des ennemis publics. Ainsi Verrès était coupable de ce crime, soit qu’il eût relâché les chefs de pirates, soit qu’il les eut gardés dans sa maison.

(15). Et les droits des citoyens. Du crime de lèse-majesté, Cicéron passe au crime qu’on appelait perduellionis, ou, d’après le sens primitif de ce mot, crime de parricide contre la patrie. C’est l’idée qu’en donne Tite-Live, I, 26. L’abbé Auger renvoie ici à son Traité