NOTES SUR
LE DIALOGUE DE LA VIEILLESSE.
(1). — I. Le poète Ennius, qui supportait si bien la pauvreté, qu’il semblait en faire son bonheur.
(2). — Ibid. Cicéron veut parler de l’état d’oppression où César avait réduit la république, et surtout des alarmes et des inquiétudes qui suivirent la mort du dictateur.
(3). — Ibid. Philosophe stoïcien qui avait fait un livre sur la vieillesse où il faisait parler le vieux Tithon, personnage fabuleux.
(4). — II. Le second Africain, qui renversa Carthage.
(5). — Ibid. Appelé Caton l’ancien, ou Caton le censeur.
(6). — Ibid. Le sage Lélius, l’ami et le compagnon de gloire de Scipion.
(7). — III. Ce proverbe, si vulgaire parce qu’il est si vrai, remonte à une très haute antiquité. Homère a dit, Odyssée, XVII, 218 :
Et Aristénète, Epist. I, 10, fait évidemment allusion à ce vers : Ὁ γὰρ παλαιὸς λόγος εὖ ἔχει, ὡς ὅμοιον ὁμοίῳ κατὰ θεῖον ἀεὶ προσπελάζει. Ménandre rappelait l’ancien proverbe dans la Sicyonienne : on le trouve encore dans Platon, Banquet, Phèdre, Lysis ; dans Aristote, Morale à Nicomaque, VIII, IX ; dans Pline le jeune qui le cite d’après Euripide, Epist. IV, 27, etc. J.V.L.
(8). — IV. C’était encore un siècle d’ignorance ; les livres latins étaient fort rares, et l’on connaissait à peine la littérature grecque. Gallon-la-Bastide avait traduit ut in homine romano, comme il convient à un Romain. J.V.L.
(9). — VI. C’est lui qui fit construire la voie Appienne, qui porte son nom.
(10). — VII. C’était une opinion parmi le peuple, que la lecture des épitaphes faisait perdre la mémoire.
(11). — Ibid. « Il m’est advenu plus d’une fois d’oublier où j’avais caché ma bourse, quoi qu’en die Cicero. » Montaigne, Essais, II, 17.
(12). — Ibid. Lucien (in Macrobiis) raconte ainsi le même fait : « Sophocle, dans ses dernières années, accusé de démence par son fils