Page:Cicéron - Œuvres complètes, Garnier, tome 8, 1869.djvu/271

Cette page n’a pas encore été corrigée

[1] I. S'il est en moi, Romains, quelque talent, dont je sens d'ailleurs toute la faiblesse ; si j'ai quelque habitude de la parole, qui, je ne le cache point, a fait l'objet constant de mon application ; si je dois, enfin, quelques succès oratoires à la culture des beaux-arts, qui fut dans tous les temps le plus doux charme de mes veilles, c'est à A. Licinius surtout qu'il appartient d'en recueillir le fruit. En effet, aussi loin que mon esprit peut fouiller le temps qui n'est plus, et remonter de lustre en lustre aux premiers jours de mon enfance, je