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vais qu’une manière de voir les choses. Je me disais : Maintenant c’est le matin, puis ce sera le jour, ensuite on me servira mon souper ; puis enfin ce sera le moment d’aller se coucher. »
L’idée du souper les replongea dans la peine et coupa court à leur conversation dès le début.
L’un d’eux la renoua ainsi :
« J’ai entendu dire à un médecin que l’homme peut se nourrir longtemps de ses propres sucs.
— Comment cela ?
— Voici comme : les sucs humains, si je puis m’exprimer ainsi, reproduisent des sucs ; ceux-ci à leur tour en produisent d’autres, et ainsi de suite jusqu’à leur épuisement.
— Et alors ?
— Et alors il redevient nécessaire de prendre quelque nourriture.