Page:Chrysostome - Oeuvres complètes, trad Jeannin, Tome 8, 1865.djvu/599

Cette page n’a pas encore été corrigée

les évêques du même privilège. Et si nous nous sommes rendus indignes de comprendre les sublimes inscriptions que portent ces colonnes, fixons du moins sur elles un regard respectueux. Les colonnes, non plus que les lois, ne sont coupables des menaces qu’elles profèrent contre les malfaiteurs ; et il en est ainsi des bienheureux apôtres. Mais l’Église, qui est la colonne de vérité, ne se dresse pas dans un seul lieu, et ses inscriptions sont répandues dans le monde entier. Passez jusqu’aux Indes, et vous les entendrez publier ; avancez jusqu’à l’Espagne, et jusqu’aux limites de l’univers, et vous ne trouverez personne qui, avec un peu de bonne volonté, ne parvienne à les connaître. Ne murmurez donc point contre ces lois divines, mais efforcez-vous de pratiquer les vertus chrétiennes, afin que vous puissiez obtenir les biens éternels, par Jésus-Christ Notre-Seigneur, à qui soit, avec le Père et l’Esprit-Saint, la gloire, l’honneur et l’empire, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles ! Ainsi soit-il.

FIN DU TOME HUITIÈME.