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Tout ce qui ressemble à ceci est énigme ; une chose est indiquée et il s’agit d’une autre ; certains passages sont obscurs et ils ont un sens caché. Tel est le résumé du livre des Proverbes.

La récapitulation suivant l’ordre des chapitres est celle-ci : au commencement, il s’agit des proverbes eux-mêmes de « Salomon, fils de David, qui régna sur Jérusalem, ayant a pour but la connaissance de la sagesse et de a la discipline. » (Pro.1,1) Que « le commencement de la sagesse est la crainte du Seigneur. » (Id.7) Qu’il faut écouter les commandements du père et ne pas rejeter les ordres de la mère. Qu’il ne faut pas errer, ni faire route avec ceux qui accomplissent l’iniquité, pour puiser à la même bourse. La sagesse prêche dans les chemins publics, mais les impies ne veulent point l’entendre : « Lorsque je les appelais, ils ne m’ont point écoutée ; ils m’appelleront et je ne les écouterai pas. » (Id. 24, 28) Ensuite est cette parole : « Accepte mes commandements et ton oreille entendra la sagesse, afin que tu connaisses la justice et le jugement. » (Id. 2, 2) « Malheur à ceux qui abandonnent les droits sentiers et qui se réjouissent du mal qui arrive. » (Id. 13, 14) Et ensuite : « Ne te laisse pas aller aux conseils pervers afin que les sentiers de la justice te soient rendus faciles. » (Id. 19, 20) Et ensuite Ne négligez point l’observation de la loi, afin que votre vie soit longue et s’écoule en paix. Qu’il faut se confier en Dieu dans la plénitude du cœur, ne pas se reposer sur sa propre prudence, mais honorer le Seigneur par des œuvres de justice. Qu’il ne faut point négliger les enseignements du Seigneur : « Le Seigneur châtie celui qu’il aime. » (Pro. 3, 12) Bienheureux l’homme qui trouve la sagesse. Que l’on ne doit point oublier de tenir compte de ces enseignements (III, 21), mais garder sa volonté et son intelligence, afin, dit-il, qu’elles soient la vie de votre chair. Qu’il ne faut point s’abstenir du bienfait que réclame l’indigent lorsque votre main possède ce qui est nécessaire pour le secourir, et que l’on ne doit pas ourdir le mal contre son ami, parce que l’homme injuste est impur devant le Seigneur. Ensuite cette parole : « Le Seigneur résiste aux superbes et donne sa grâce aux humbles. » (Id.34) Qu’il faut écouter les préceptes de son père. Et ensuite. « Mon fils, fais attention à mes paroles et garde ton cœur avec soin, et le Seigneur rendra ta marche droite. » (Pro. 4, 20) Qu’il ne faut point s’attacher à la femme perverse : « Elle ne marche point dans les voies de la vie ; poursuis ta route loin d’elle. » (Pro. 5, 6) Et ensuite : « Bois de l’eau de ton vase, et que la fontaine de ton eau te soit douce. » (Id. 15) Et ensuite : « Tu passeras de longs jours vivant familièrement avec sa sagesse[1]. (Id. 19) Vas à la fourmi, adolescent paresseux, et deviens plus sage, car elle amasse durant la moisson des greniers abondants. » De celui qui va à l’abeille : « Apprends combien elle est laborieuse. » (Pro. 6, 6) Et ceci : « Jusqu’à quand, paresseux, seras-tu couché ? » (Ibid. 9) Tu dors encore un peu ; tu reposes encore un peu, et à cause de cela la ruine viendra sur toi soudain. Encore une fois, de l’observation des préceptes du père : « Car ils sont la lumière et le flambeau des commandements et le chemin de la vie. (Id. 23) Quelqu’un portera-t-il du feu dans son sein, tandis que ses vêtements ne brûleront point ? Ou marchera-t-on sur des charbons ardents sans se brûler les pieds ? (Id. 27) Celui qui a commerce avec une femme mariée ne sera point innocent. » (Id.29) Et encore : « Il n’est pas étonnant que quelqu’un soit surpris faisant un larcin, car il vole pour remplir son ventre affamé, mais l’adultère perd son âme parce qu’il est un insensé. » (Id. 30, 32) Et ensuite : « Adore le Seigneur et tu seras puissant ; garde mes commandements et grave-les sur les tables de ton cœur, afin qu’ils te défendent de la femme étrangère et de la courtisane. » (Pro. 7, 2, et suiv) Que l’on doit prêcher la sagesse qui réside sur les hauteurs, parce qu’elle est plus précieuse que l’argent, plus pure que l’or éprouvé, et que la crainte du Seigneur hait l’injustice. (Pro. 8, 4 et suiv) Et ensuite : « Le Seigneur m’a établi au commencement de ses voies pour les œuvres de ses mains. (Id.22) La sagesse s’est édifié une demeure. (Pro. 9, 1) Reprends le sage, et il t’aimera. Si tu es sage, tu le seras pour toi-même et pour tes proches ; si tu es méchant,

  1. Les paroles empruntées ici au livre des Proverbes sont relatives à la fidélité conjugale : Bois de l’eau de ton vase, etc. Sans expliquer ce sens figuré, sans rien dire qui rappelle la femme, on passe tout à coup aux derniers mots du v. 19 : Tu passeras de longs jours vivant familièrement avec sa sagesse Pour traduire en gardant la manière et le faire de l’auteur, il n’y a rien à ajouter. Pour être compris du lecteur, il faudrait : avec la sagesse de la femme que tu as choisie dans tes jeunes années.