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CHAPITRE XV

LA VILLE.


Nos lecteurs nous sauront peut-être gré de leur faire faire le tour de cette vieille ville de Dourdan dont nous les entretenons déjà depuis longtemps, et dont la physionomie est demeurée si curieuse pour qui sait l’observer. A l’époque où nous sommes arrivés, c’est-à-dire au xviiie siècle, nous ne sommes pas encore assez loin du passé pour n’en pas retrouver presque toutes les traces et nous nous rapprochons assez du présent pour le relier facilement au passé. C’est donc le moment de faire une promenade rétrospective : ceux qui connaissent la ville n’auront, pour nous suivre, qu’à faire un léger effort d’imagination ; ceux qui ne la connaissent pas voudront bien ouvrir le plan qu’ils ont sous la main[1].

  1. Le plan que nous offrons au lecteur à la fin du volume a été dressé d’après le cadastre, d’après le plan d’alignement qui sert journellement à l’administration municipale et d’après d’anciens plans manuscrits. Il donne à la fois l’état présent et les indications les plus importantes du passé. — La planche ci-jointe est le fac-simile, fidèlement exécuté par notre habile graveur, M. Léon Gaucherel, d’un dessin naïf mais exact, fait par un prisonnier du château, au commencement du siècle. — Nous aurions pu aussi reproduire, si nous ne l’avions jugée vraiment trop erronée et propre seulement à égarer le lecteur, une vue de Dourdan qui fait partie de « la Topographie de Clavde Chastillon, » de la fin du xvie siècle.
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