Sa censive se décomposait ainsi, suivant l’aveu et dénombrement rendu au xviiie siècle, lors de la rénovation du terrier de Dourdan :
La maison prieurale sise près l’église Saint-Pierre, et terrain y attenant planté en ormes.
Un arpent de pré, champtier de la Huanderie, prairie de Dourdan, près les Fontaines bouillantes.
Un arpent de marais, près le moulin Choisellier.
15 sous 2 deniers de cens sur des maisons et jardins de la rue Saint-Pierre.
11 s. 3 d. sur des maisons et jardins de la rue Grouteau.
9 s. 4 d. sur des prés et marais du champtier de la petite Soulaye.
8 s. ½ sur une maison de la rue d’Étampes.
11 s. 1 d. sur des maisons et jardins rue de la Chiennerie, vers la tête au Maur.
4 s. 7 d. sur des maisons et terres au-dessous de la butte de Normont, entre ladite butte et le chemin qui conduit de la chapelle Saint-Laurent au Puits-des-Champs.
5 s. 10 d. sur des maisons et jardins au faubourg du Puits-des-Champs (emplacement de l’ancien clos Saint-Perre).
55 s. 10 d. sur tout le champtler de la Huanderie, appelé autrefois le bois Saint-Perre, contenant actuellement environ 44 arpents.
17 s. 6 d. et 4 chapons sur le lieu et héritage appelés le Gravier, appartenant actueljement au sieur Le Brun.
41 s. 6 d., 3 chapons et ¾ de chapons sur la basse-cour du sieur de Verteillac, et autres héritages hors de la ville et de la paroisse.
32 s. 10 d. de menus cens, 7 chapons et 12 minots ½ d’avoine sur les héritages situés à la Brière, paroisse de Roinville.
Les cens, à raison de 8 s. par arpent, sur les terres, vignes et bois assis au champtier dépendant de la Brière.
Les cens, à raison de 5 d. par arpent, avec le droit de champart de 12 gerbes une, à prendre sur tout le territoire dudit lieu.
20 s. 6 d. de cens sur plusieurs maisons et jardins aux Granges-le-Roi.
16 s. 3 d. sur une maison à Saint-Évroult, paroisse de Saint-Chéron[1].
Les Prieurs de Saint-Pierre avaient, comme les autres seigneurs, leur terrier. Il fut renouvelé à la fin du xviiie siècle, suivant des lettres obtenues à cet effet, le 31 août 1774[2].
CENSIVE DU PRIEUR DE SAINT-GERMAIN.
Le fief du moulin Choiselier. — Le moulin Choiselier, encore connu sous le nom de moulin Prieur, situé sur la rivière d’Orge, au-dessous de Dourdan, à la sortie du faubourg du Madre, dépendait très-anciennement du Prieur de Saint-Germain, car nous avons cité un acte de 1281, revêtu du sceau de la prévôté de Dourdan, par lequel, en présence de Gille Cortoys
- ↑ Voir d’autres aveux rendus le 16 novembre 1598 par Mre Pierre Chaillon, prêtre, chanoine et chantre de l’église Sainte-Croix d’Étampes, comme seigneur temporel de Saint-Pierre, au roi, et à M. de Sancy ; — le 1er novembre 1680, par Étienne Le Gou, prieur-curé, etc. — Archives de l’Église.
- ↑ Les déclarations reçues par Me Héroux sont aujourd’hui dans l’étude de Me Ortiguier. — Le terrier de Saint-Pierre est aux archives de Seine-et-Oise.