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ÉTIENNE DOLET

La même année furent publiés deux autres volumes portant la marque de Dolet ; sur le titre de l’un d’eux figure son nom, mais aucun de ces livres ne fut imprimé par Dolet ; l’un est une édition des œuvres de Clément Marot dont je parlerai plus loin ; l’autre, un petit in-4o de 175 pages, contenant les poèmes latins de Dolet en quatre livres ; je crois avec M. A. F. Didot que ce dernier volume sortit des presses de Gryphius, les caractères et l’aspect général du livre étant identiques avec ceux du De Re Navali, imprimé la même année.

Ces Carmina sont au nombre de cent quatre-vingt-quinze, ils sont divisés en quatre livres et comprennent toutes les pièces publiées auparavant dans le volume des discours. Le premier livre est dédié à Claude Cottereau ; le second, au cardinal de Tournon ; le troisième, à Jean de Boyssone, et le quatrième (composé uniquement d’épitaphes), à Sébastien Gryphius. Le volume est accompagné de poèmes à la louange de Dolet, lesquels sont de Salmon Macrin, de Nicolas Bourbon, de Honoré Vérace et de Godefroy Bering. Ce livre offre un grand intérêt, mais il ne doit pas nous retenir plus longtemps ici, puisque toutes les pièces qui ont quelque valeur biographique ou littéraire ont été mentionnées dans d’autres chapitres.