Page:Christie - Étienne Dolet, trad. Stryienski, 1886.djvu/245

Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE XI

LES COMMENTAIRES


Liber est lumen cordis, speculum corporis,

virtutum magister, vitiorum depulsor, corona prudentum, diadema sapientium, gloria honorum, decus eruditorum, comes itineris, domesticus amicus, collocutor et congerro tacentis, collega et consiliarius præsidentis, vas plenum sapientia, myrothecium eloquentiæ, hortus plenus fructibus, pratum floribus distinctum, memoriæ

penus, vita recordationis.
Lucas de Penna.


Dolet en allant à Paris vers la fin de l’année 1534 avait pour but d’obtenir le privilège du roi qui devait l’autoriser à publier ses Commentaires, lesquels allaient être terminés, en partie du moins, après dix années de travail. Mais le moment était peu favorable pour obtenir la permission d’imprimer une œuvre nouvelle, et même une œuvre consacrée à la littérature latine. Le père des lettres, comme on se plaît à appeler François 1er aimait certainement d’un amour véritable la littérature et les littérateurs, L’influence de sa sœur bien-aimée, la Marguerite des Marguerites, le poussait même parfois à prêter une oreille attentive aux