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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


6 Juin

heureux qu’on nous à envoyé un homme employé à porter de bonnes nouvelles à reconcilier les esprits, aussi est-il on ne peut pas plus humain, affable, j’ai une affection sincère pour lui, et des lettres amicals qu’il à porté d’un certain Lord Oackland à Anker, à Collet et à d’autres portent aussi que c’est un galant homme, doux et réconciliant —

Après table j’ai demandé qu’il veulle favoriser le départ des Deputes ou Envoyés de la Norwegue en Angleterre par une lettre qu’il voudrait peut ètre écrire en leur faveur àu Chef de l’Esquadre anglaise sur nos côtes; il repondit que le nombre des vaissaux n’etant que trois il etoit incertain ou les trouver mais qu’il ferait aborder son vaisseau qui devrait porter son secrétaire en Angleterre, à Christiansand ou ces Messeurs, Aal, Christie et Rosenkilde pourayent s’embarquer tout de suite. Le seul retard serait que le Cutter est allé à Gothenbourg mais son Secrétaire le joignerait bientôt et alors cela ne serait l’affaire que de quelques jours — c’est ce qu’il prenait sur lui —

Voila selon mon Avis un grand point de gagné passage sur et decent pour les Envoyés Norwégiens et ceuxçi accompagnés d’un rapport du Ministre qui ne sera certainement pas défavorable pour notre cause — J’ai mandé cette bonne nouvelle à Aal et aux Grand Baillifs —

Je sais par Haxthausen que Morrier à été très contant de moi. Il est tout a fait aimable à t-il dit. Je l’aime, je l’estime, Dieu veulle que je puisse par mes rapports réussir a une influence tel que je desire pour le sort de la Norwege et par concequent pour Lui —

Haxth. tira une paralelle entre Lui et Jackson et disant que celui la avait eu la maladresse d’irriter un Prince du Nord et dans faire un ennemi, tandis que Lui avait eu l’art de lier un Prince du Nord plus fortement que jamais à l’Angleterre.

M. Ce n’est pas assez pour moi et pour ma propre satisfaction.

Je desire de montrer les affaires et la situation presente à ma Cour d’un point de vue qu’elle puisse en juger autrement et il faut beaucoup pour cela; ce n’est pas facile d’opérer un changement des traités et d’un point généralement convenu — mais je ferois mon possible —

Il loua beaucoup le tour d’esprit et de caractère de Elliot en 1788 ou il avait prévenu la guerre dans le nord et il dit que lui même s’etoit employé à négocier la paix en Amérique bien sur d’etre sontenu par sa Cour —