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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


Mai 22

Le soir le jardin attenant à ma maison etoit illuminé et la ville y fesait servir du punch et de la bierre à la multitude. Cepandant l’ordre y régnait et lorsque je m’y transportais avec ma suite et quelques dames des acclamations et des vive le Roi me reçurent et ne cessèrent pas durant ma promenade dans cet enclos. Je bus a la santé de la Norwege et tout le peuple repondit par des hurra — La foule n’a pas quitté le jardin de toute la nuit je suis rentré à minuit — bien fatigué après une des plus joyeuses journées de ma vie —

On à remarque que ni le Chambellan Anker ni le Comte Wedel parurent ce jour la, je crois que la crainte d’étre insulté les a retenu à Bogstad ils prétendirent être malades —

La semaine du 23 àu 29 Mai se passait tout tranquillement, je travaillais à expédier les lettres àu différentes cours et ministres pour annoncer la fin de la Diète, mon avènement au trône et la ferme resolution du peuple norwegien de tout endurer pour defendre son indépendence et sa nationalité. —

Je me suis décidé a envoyer le Conseiller d’Etat. Aal avec deux membres de la Diète savoir Mess. Chrystie de Bergen, Secrétaire de la Diète, et Rosenkilde de Stavanger pour porter mes lettres et ces déclarations au Prince Regent de la Grande Bretagne et aux autres puissances alliées.

Le 29

j’ai depeché un Courier M. Struve, hannovrien de naissance mais négociant içi en Hollande avec des lettres pour Hardenberg, Konow et Anker et des duplicats de mes lettres aux puissances étrangères, pour qu’ils puissent leur être insinuées à tems si la Députation serait arrêtée par une ou autre raison —

Au Roi de Dannemarc et à mon Frère ai-je envoyé des lettres avec le Commandeur Lasson qui partais le 25, également pour leur annoncer les événements qui ont eu lieu —

Ce qui m’inquiète singulièrement c’est le payement du bled en Dannemarc. Le patriotisme de Mons de Rosencranz de Nielsen, de Ploen et d’Ener Holm m’ont procuré des lettres de changés pajables