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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


Mai 10

les intérêts d’une nation qui mèt toute sa confiance en moi et que j'ose 10 croire que Sa Maiesté regretterait s’il se voyait forcé de me privé de ses bontés ordinaires — Dans ma lettre à L’Amiral Bille je me suis référé à ma réponse du 6 de ce mois tout en lui envoyant une copie de ma lettre au Roi.

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Aujourd’hui la Diète a fini son travail sur le projet de constitution. — Les §§ qui fixait que l’ancien droit d’heritage des domaines de familles (Odelsretten) subsisterait; ainci que celles qui déterminait que l’oligation de defendre sa patrie (Værnepligten) etoyent commune pour chaque Citoyen passèrent après quelques débats mais il est réservé aux Diètes suivantes de fixer les modifications et determinaisons concecutives à ces principes —

Le General Ohme Commandant à Frederichssteen m’a envoyé une sommation que l’Amiral Bille comme Commissaire danois lui à faite, ainsi qu’un paquet de lettres patentes envoyés au Magistrat de Frederikshald. Le General Ohme avait mes ordres à ce sujet et je suis sur qu’il à su repondre en bon militaire et brave Norwegien —

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J’ai eu la nouvelle qu’un de nos brigs à prix un Corsaire suédois — A la Diète on a copié les projets du Comité des finances —

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L’amiral Bille à en attendant ma réponse de nouveau demande une conference particulière avec moi, non comme Envoyé, mais comme Ami. Je lui ai fait mes objections que les Suédois y voudrait voir un accord entre le Roi et moi et que dans ce cas il ne devrait point entreprendre un voyage infructueux; mais s’il le veut absolument qu’alors je viendrais à sa rencontre dimanche dans la maison du prêtre à Høland — J’ai donné mes ordres de voyage en concequence — On à discuté aujourd’hui à la Diète les premiers point de rapport de la Comité de finance, une discussion très vive s’est elevée au sujet de l’augmentation considérable de papier monnoyé que demande les besoins de l’Etat. Le Comte Wedel à parlé beaucoup sur le mal qu’occasionnerait une telle mesure et il a dit qu’il n’etait point authorisé de ses committent (c’est a dire de soi même) de permettre qu’on augmente