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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


Fevr. 28

de donner un grand exemple de patriotisme. Je me suis signé pour 200 actions — — 20000 ecus Rigsbanks —

Il à été signe pour 142600 Rbdr — N. V. Les Directeurs furent Thurmann P. Thrane, I. Thrane, Marieboe et Nielsen —

J’ai parlé avec Tank de le placer avec Haxthausen dans le departement des finances — Il y etoit très disposé; Le cadet du Aal (Jacob Aal de Næs) montre un caractère pusillanime il veut calculer nos forces et nos dangers; enfin il est du parti du Comte Wedel qui ne voit point de malheur dans l’union avec la Suede ; je lui ai prié de garder ces sentimens pour lui; alors il ne feront point de mal ou de mauvais effets sur d’autres —

J’ai permis une transaction de bleds contre du poisson à Bergen qui nous vaudra près de 20000 Tonnaux pour 100000 Vog de poisson

Je goûte très fort une proposition du comité de banque savoir que la nouvelle banque nationale doit être fondée sur des actions et en aucune manière reunie a la Rigsbanque mais que les 6 pour cent des biens doivent être disposés à retirer tout les billets de la Rigsbanque considérés comme représentatifs de la dette nationale —

Mars 2

J’ai installé aujourd’hui le Conseil du Gouvernement; le General Haxthausen et Tank dans le 1er Departement, celui des finances; le Baillif Collett pour le second Departement celui de l’administration intérieure, le Baillif Sommerhielm pour le 3me Departement, celui de la Jurisprudence, Mons. Niels Aal pour le 4e Départ, celui du Commerce et des Douanes; C. Anker pour le 5e Dep. celui des proprietees nationales et des fabriques royales Mines et bois — Une Comité pour le Culte et les Ecoles a été installée composée de l’Eveque Beck, et les Professeurs Treschow et Sverdrup. Je suis sur que le choix de ces personnes pour ces postes d’importance n’est point fautive et je trouve mon ame fort tranquilisée après cet arrangement; car vraiment je succombait sous un travail qui surpassait la force d’un seul homme.

Mons de Rosenørn revint aujourd’hui de Suede il avait été jusqu’a Wennersbourg et il y fut fort bien traité du Feld Maréchal Essen celui ci ne lui parlait pas du tout politique, mais les autres d’autant plus; ces Messieurs n’etaient pas du tout contants de la réception du Comte Rosen et ils ne pouvait pas comprendre que je voulus risquer