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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.

Jan. 26

qu'il subira ou les devoirs que j’ai premièrement à remplir ici; j'ai ecris dans le méme ton à . . . et à Harbou pour lui ordonner d'arranger ma maison pour mon retour — Rømer parlera en Suede de mon passage par ce pays — Les postes ont ordre de chercher la Jutlande comme à l’ordinaire —

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J’ai laissé le commandement dans la partie meridionale de la Norwége au General Staffelt avec plains pouvoir d’assembler l’armée quand les mouvements de troupes dans le pays voisin l’excige. J’ai tracé la disposition generale en trois brigades une a Onstad Sund sous le commandement du colonel Kaalund, l'autre à Blakier sous Hegermann le troisieme à Kongsvinger sous le Lt. Colonel Krebs; (la liste des troupes ici jointe) et un plan d’operation defensiv mais toujours sur l’offensive ebauché par le Colonel Seijersted, a de mème été donné dans les mains du Général. Enfin j’ai prescrit que les parlementaires suedois, que le General Ohme a l’ordre de faire conduire jusqu’a Hafslund (le Quartier de Staffeldt) y auront la reponse que je suis à Drontheim et que mes ordres doivent être demandés; mais que toute entrée de troupes sera defendue à main armée. Si le Feldmarchal Essen se souscrit Gouverneur general de la Norwegue la lettre ne doit point être acceptée le General ne pouvant reconnaitre autre Gouverneur du Royaume que moi; si une conversation avec le Feldmarechal est demandée le General peut se rendre a Svinesund et donner la même reponse evasive — J’ai ordonné durant mon absence que le General Haxthausen, Chambellan Rosencranz et Grand Baillif Thygeson doivent s’assembler pour discuter des affaires d’importance qui devrais m’ètre enyoyes ou descides tout desuite, et dans le cas d’apres les loix et leur conviction comme ils voudront en repondre devant leur conscience et devant moi; ils souscriront alors: d’aprés l’ordre. — Des affaires politiques de l'Etat doivent m’étre envoyes, le General Staffeldt à mes ordres, susmentionnés, et le droit d’assembler l’Armée. Tout les affaires courantes du Stathouderat peuvent étre expédiées par le Grand Bailif Thygeson ou m’en voyées par lui — Dans le cas qu’une maladie me retienne à Drontheim ou me derobe la faculté de me charger des affaires; une Commission de Gouvernement doit se rassemblé composée