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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


17 Juillet

interieurs seront tout à fait à éviter, les montagnards ne veulent pas être suédois — Foster me dit entre autre fort ingénument: Si même nous pourions desirer que cela soit autrement nous ne pouvous pas nous ecarter des traites sans nous porter toute l’Europe sur les bras; si l’Angleterre vous soutenait comme elle Ta fait en Espagne avec des hommes des munitions des vivres alors elle aurait la Russie pour ennemie et cest ce qu’elle ne peut pas vouloir — Nous voulons la paix — Au sujet du Dannemarc dit il nous sommes convaincus qu’il n’a aucune part aux evenements de la Norvège aussi trouvrais-je aucune objection à échanger a mon retour à Copenhague le traite de paix ratifié et moi et Orloff nous nous sommes interesses à debarasser le Dannemarc des armées qui pesent sur ces provinces — Martens etoit toute raionnant et il se flattait d’influer assez sur le Prince Royal de Suede pour lui faire accepter l’armistice —

18

Ils partîmes le 18. A Moss ils rencontrèrent un Officier Suédois le Lieut. Colonel Essen et un autre Officier portant des depeches du Prince Royal aux Envoyés — Je sais que Orloff à dit: c’est un fanfaron, et que Martens s’est encore flatté de la réussite des négociations. Mes bons voeux les suivent.

Je donnais mes ordres en concequance aux Commissaires choisies pour traiter de l’armistice l’ultimate etoit: l’évacuation du terrain jusqu'au Glommen, les trois forteresses évacuées, Friderikssteen et Frederiksstad occupées par des troupes alliées, la levée du Blocus limitée —

21

Je prix mon Quartier général le 21 à Moss pour etre plus près des négociations ou des événements de la guerre —

Le 26

Il me vint, lorsque nous étions à diner à Tom une depeche des Envoyés des puissances alliées datée Udevalla le dans la qu’elle ils me dirent que la Suede avait rejetté mes propositions pour l’armistice et qu’elle se tenait aux bases que les Envoyés avait proposé dans leur note du 7 Juillet — Que ma position etoit si cruelle qu’ils n’avaient pas même le droit de me pleindre —

27

Je leur repondit le 27 Juillet que c’etoit à tort qu’ils m’accusait n’avoir pas eu égard à leurs remonstrances ni à leurs sollicitations; que