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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


Juillet

Dans cette Depeche le Ministre anglais exprime sa satisfaction de savoir que le Prince Chrétien parait adopter des voies plus modereés au sujet de la Norwège mais ces propositions ne sont pas assez distinctes, dit-il, pour que la Grande Bretagne puisse se permettre ou conseiller à ses alliés de désister des mesures adoptées contre la Norvège; mais des qu’on aura lieu de croire que les intentions du Prince sont sincères pour preserver la Norvège de grands malheurs et pour prêter les mains à l’anexiation de ce Royaume à la Suede alors l’intervention de la Grande Bretagne en faveur des droits et des immunités du peuple norvégien sera zélée et vigoureuse —

Je renvoyait cette lettre au Ministre en lui exprimant ma douleur de voir de nouveau la confiance du peuple Norwegien repoussée, mais en disant que je me flattais que ma conduite permettrait aux ministres de Sa Maieste d’agir en faveur du peuple Norvégien —

Le General Orloff avait aussi durant la négociation et à la seconde audience cessi des moyen de me montrer une depeche qu’il avait reçu du Comte Strogonof Envoyé russe à Stokholm dans la qu’elle il lui exprimait la confiance que le Prince Royal plaçait en lui qu’il terminerait les affaires içi avec zèle — Orloff en paru flatté car il fit la remarque: voyez c’est un Diable d’homme il n’a pas fait une seule faute en politique encore — Cepandant ni il ne l’estime ni il aime ce parvenu, mais ne nie pas qu’il aie rendu de grand services à la Russie à Abo en ne pas attaquant la Finlande —, en cédant les troupes qui débarquèrent à Riga et qui contribuèrent tout au succès de la Campagne, en consultant toujours de ne pas faire la paix avec Napoleon et pour tous ces services, car durant la Campagne il n’a pas fait de grands, il faut le recompenser — Le Major Martens qui a été Aide de Camp chez le General prussien de Bülow sous le commandement du Prince Royal le connait à fond ; dit qu’il a beaucoup de moyens et de grandes vues, mais pas de ferme resolution avant le commencement de l’affaire que lui même envoyé auprès de Lui à la Bataille de Dennewitz pour demander des secours à du le presser de faire marcher des troupes; il la vu à de tels occasions extrêmement impétueux mais il fallait tenir ferme et puis il revenait sur ses pas. Tel etoit le cas après la bataille de Dennewitz il voulait que le Roi de Prusse fasse rapeller le General