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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


27 juin

d’apres l’ancienne prédiction le tems d’aujourd’hui doit durer 7 semainés, il à fait beau contre tout attente, et si même la prédiction devrait être accomplie nous avons eu tant de pluie avant la St Jean que le sol n’en peut plus avoir besoin et les champs font espérer la meilleure récolté du monde —

La nouvelle est arrivée que nous pouvons nous attendre à l’arrivée des commissaires des quatre cours alliées qui viendront me sommer de rendre la Norwège à la Suede —

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Des députations de diferentes villes viennent presque journellement m’offrier des sommes souscrites a l’occasion de mon avènement au trône — ainci la ville de Trondhiem à envoyé le Grand (mais pour cette fois seulement avec une adresse de félicitation) / Baillif Trampe et le Major Weiby et le Secrétaire Beck / m'a porté un cadeau en or que les Dames ont faites à la Couronne. La ville de Tønsberg, de Drammen, de Kragerøe, de Frederichshald à de même envoyé leurs députés.

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Le matin les envoyés de Russie: le Général Orloff Denisow, d’Autriche: le General Steigentesch, d’Angleterre Mons Forster, de la Prusse Mons. le Baron Martens sont arrivés. L’Amiral Bille est aussi de la Compagnie —

Ce dernier vint chez moi le soir, mais comme il avait été si longtems en Suede il ne savait guere me conter des nouvelles de Copenhague.

Il me parla beaucoup de l’etat du Dannemarc, en qu’elle situation critique se trouve cet état terrassé de tout côté et dénué de ressources. Je lui dit que je le plaignait mais que je ne pouvais actuellement point sacrifier les intérêts de la Norwege à ceux du Dannemarc. —

Il prétendait que cetait bien le serieux des grandes puissances de vouloir forcer la Norwège à l’union avec la Suede et que j’amènerais de bien grands malheurs sur la nation par une obstination si peu calcullé d'après les forces à opposer à cette supériorité —